L’art contemporain de COHA explore un symbole simple, que tout le monde connaît, et a déjà tracé une fois dans sa vie : le cercle. Au-delà du clair-obscur, symbolisé dans les toiles des artistes par de généreux et puissants à-plats de noir, c’est aussi la philosophie de cette figure qui fait toute la symbolique de leurs œuvres. À travers le cercle, COHA questionne l’infini, le retour perpétuel et la quête de complétude, jouant avec la tension entre absence et plénitude. Les œuvres transcendent leur géométrie apparente pour inviter à un voyage intérieur, où le regard, à force de tourner, finit par se retrouver.
A l’intérieur du cercle le temps s’arrête. On plonge dans l’abstraction comme dans un rêve protecteur.
Le cercle, silencieux et parfait, semble capturer l’essence du temps. Sans début ni fin, il nous murmure l’éternité : une boucle où chaque instant renaît de l’instant passé. Il est le symbole des cycles qui rythment la vie. Le jour et la nuit, les saisons, les battements du cœur. Chaque point du cercle touche à l’éphémère tout en appartenant à l’éternel.
Pourtant, au centre du cercle, il y a un vide : un point immobile, hors du temps. Serait-ce là l’éveil ? Ce lieu où l’agitation des heures s’efface, où l’éternel et l’éphémère se réconcilient.
Ainsi, le cercle et le temps se rejoignent dans une même leçon. Avancer, non pas pour fuir, mais pour revenir à soi, encore et encore, comme une marée qui embrasse inlassablement le rivage de l’être.
Arrêtez-vous devant les cercles concentriques de l’art contemporain COHA à l’Imperator de Nîmes, ou chez Presta Art Gallery. Laissez le temps s’arrêter. Que verrez-vous ?